Les accessoires de l'arc
La corde:
la corde relie les deux extrémités de chaque branche de l'arc. Elle est un composant de l'arc. De nos jours, la corde est constituée de fibres synthétiques qui sont :
soit du polyester sous la dénomination de Dacron une fibre qui a tendance à s'allonger
soit du polyamide plus connu sous le nom de Kevlar, une fibre ne s'allongeant presque pas mais très sensible à l'usure
ou encore du polyéthylène haute performance connu sous le nom de Fast-Flight, une fibre quasiment inusable et très rapide.
La corde est toujours recouverte d'une protection de cire contre l'usure et pour augmenter sa vitesse dans l'air, notamment en lui évitant de se charger d'eau lorsqu'il pleut.
Le repose-flèche:
c'est un petit accessoire de plastique ou de métal fixé sur l'arc et sur lequel la flèche est posée. Lorsqu'elle part, la flèche glisse sur ce support. Certains modèles peuvent aussi s'abaisser pour éviter un contact prolongé qui pourrait entraîner des perturbations sur la trajectoire de la flèche (essentiellement monté sur les arcs à poulies).
Le Berger-button:
prononcé "beurgueur beutone", ainsi nommé en hommage à l'archer américain Victor Berger) : ou bouton compensateur, bouton écarteur, plunger cushion, cet accessoire sert d'amortisseur à la flèche lorsqu'elle est propulsée. Il n'est utilisé que pour les arcs classiques, et arcs nu, dits barebow, les arcs à poulies, ou compound. La poussée exercée par la corde au moment du lâcher, combinée à l'inertie de la pointe de la flèche, provoquent une flexion de la flèche. Puis la flèche part, en se tortillant et par conséquent en heurtant l'arc. Le bouton de Berger sert donc à amortir cette déformation de la flèche afin que lorsqu'elle quitte l'arc, son vol soit stabilisé.
Le cliqueur:
le cliqueur sert à tirer chaque flèche avec la même allonge et, donc, avec à peu près la même puissance (selon la dynamique de la décoche et celle du bras d'arc). C'est une lame métallique fixée sur la joue de l'arc sous laquelle on glisse la flèche avant de la poser sur le repose-flèche et de la fixer sur la corde. Lorsque l'archer tire sur la corde, au moment où la flèche dépasse cette lame, la lame retombe sur l'arc ce qui provoque un petit clic (d'où son nom), indiquant à l'archer qu'il est à l'allonge désirée. Il peut alors décocher sa flèche. Comme la puissance de l'arc dépend principalement de sa tension, l'archer est ainsi plus sûr de tirer avec une puissance sensiblement constante. Ceci améliore la précision et est utilisé sur les arcs recurves.
Le viseur:
le viseur est un dispositif se fixant sur l'arc, permettant de donner à l'arc et par conséquent à la flèche, une direction voulue. Le viseur dispose d'un mécanisme de réglage micrométrique vertical et horizontal. Tout système électrique ou électronique y est proscrit. Dans certaines disciplines, les arcs à poulies ont le droit d'utiliser un viseur-loupe, appelé scope, afin de voir la cible avec plus de précision. On vise à l'aide de l'œilleton qui est fixé au bout du viseur.
La visette:
la visette est le deuxième point de visée que l'archer aligne avec son viseur. Il s'agit d'un petit tunnel qui est inséré dans la corde. Elle est interdite pour les arcs classiques.
La stabilisation:
composée de tiges mono ou multitubes, en aluminium ou en carbone (pour la compétition), elle sert à équilibrer l'arc au moment du lâcher, et à absorber les vibrations pour protéger le matériel et les articulations de l'archer, ainsi qu'à guider l'arc sur la dragonne après la décoche. Il y a la canne centrale (appelée central), fixée à l'avant dans le sens de tir, les cannes latérales (latéraux), plus courtes, fixées sur un V-Bar à la base de la canne centrale, et qui sont de part et d'autre de l'arc, et des cannes courtes et autres poids que l'on peut mettre en haut ou en bas de la poignée. Pour améliorer l'absorption des vibrations, on peut placer une durite en caoutchouc entre les deux moitiés de la masse placée à l'extrémité du stabilisateur central